Dans une entrevue pour le Journal de Montréal, le professeur Denis St-Martin explique que le statut temporaire octroyé aux sous-ministres du gouvernement caquiste ne favoriserait pas l’imputabilité. Au contraire, ceux-ci seraient davantage politiquement manipulables que ceux ayant la permanence.
EXTRAIT : Pour Denis St-Martin, professeur en administration et politiques publiques à l’Université de Montréal, ces hauts fonctionnaires avec un contrat à renouveler sont forcément plus perméables aux pressions politiques que les mandarins de l’État qui bénéficient d’une permanence pour les protéger des foudres d’un ministre. Traditionnellement, un haut fonctionnaire pris en grippe par un ministre peut être «tabletté» dans un organisme obscur, mais il conserve son généreux salaire qui avoisine les 200 000$.
«L’indépendance des hauts fonctionnaires est un principe-clé de la bonne gouvernance», dit M. St-Martin. Pourtant, dans la formule prisée par la CAQ, ceux-ci «sont sur un siège éjectable, donc incapables de ‘‘dire la vérité au pouvoir’’», estime-t-il
À lire ici : https://www.journaldemontreal.com/2020/11/15/sous-ministres-sous-influence
Ce contenu a été mis à jour le 14 janvier 2021 à 4 h 12 min.